On dit que la philosophie, ce n’est
pas de déverser une coupe pleine de savoir dans une coupe vide d’ignorance, et
que l’amour naît d’une blessure infligée par celui qui voulait que l’on tombe amoureux.
Dieu est-Il le Vulnérateur ?
Sainte Thérèse d’Avila ne laisse planer aucun doute. Dieu est ce roi-Cupidon au
sein duquel il faut pécher.
Mais comment le Vulnérateur pourrait-il
être l’amour en étant la blessure à l’origine de l’amour ? Dieu S’est fait
homme pour que l’Amour devienne Sang !
Et si l’amour est la rencontre de
deux blessures, en versant le sang de l’une dans le sang de l’autre, l’amour
est un pacte de sang. Et si les groupes sanguins des deux affinitaires électifs
ne sont pas compatibles, le transfusé meurt du transfuge.
L’amour est une brèche.
Il faut souffrir pour commencer à s’ouvrir.
L’expérience est intransmissible. L’empahtie et la compassion ne sont que des
analogies de la souffrance méconnue des autres qu’on incorpore à la sienne que
l’on n’a que trop embrassée. La compassion trop embrasse, mal étreint.
Le chagrin est une crue de lit sans
délivrance, comme l’angoisse est une peur sans objet, qui cerne tous les dangers
de ce qui pourrait arriver aux autres, ces inconsolateurs du chagrin, dont sont
inconsolables tous ceux qu’il a saisis.
On ne peut consoler personne, mais
on devrait pouvoir accompagner tout le monde.
L’amour est le pacte de deux
enfances qui ont manqué de tout, et s’unissent pour ne manquer de rien.
Les enfants qui s’aiment sont
marqués par le chagrin qui embue leurs yeux en regardant le rivage. La mer emportera
celui qu’ils se feront en étant scrutée par ceux qui en chercheront la légende,
une fois ces orphelins morts.
Le sang ne peut pas guérir le sang
et deux enfances unies ne peuvent se guérir par l’amour qu’elles échangent.
Le sang versé à partir de la
blessure peut se changer en larmes. Mais comment les larmes pourraient-eles
guérir des pleurs ?
La connaissance remplit une coupe d’ignorance
d’une substance plasmatiquement grasse de contenu organique. L’amour festif est
plastique. Mais l’amour issu de la blessure remplit un cœur qui pleure des larmes
qui voudraient le guérir. Car l’amour n’arrive pas au bien qu’il veut. Donc l’amour
est-il bon ?
On dit que la philosophie, ce n’est
pas de déverser une coupe pleine de savoir dans une coupe vide d’ignorance, et
que l’amour naît d’une blessure infligée par celui qui voulait que l’on tombe amoureux.
Dieu est-Il ce vulnérateur ?
Sainte Thérèse d’Avila ne laisse planer aucun doute. Dieu est ce roi-Cupidon au
sein duquel il faut pécher.
Mais comment le Vulnérateur pourrait-il
être l’amour en étant la blessure à l’origine de l’amour ? Dieu S’est fait
homme pour que l’Amour devienne Sang !
Et si l’amour est la rencontre de
deux blessures, en versant le sang de l’une dans le sang de l’autre, l’amour
est un pacte de sang. Et si les groupes sanguins des deux affinitaires électifs
ne sont pas compatibles, le transfusé meurt du transfuge.
L’amour est une brèche.
Il faut souffrir pour commencer à s’ouvrir.
L’expérience est intransmissible. L’empahtie et la compassion ne sont que des
analogies de la souffrance méconnue des autres qu’on incorpore à la sienne que
l’on n’a que trop embrassée. La compassion trop embrasse, mal étreint.
Le chagrin est une crue de lit sans
délivrance, comme l’angoisse est une peur sans objet, qui cerne tous les dangers
de ce qui pourrait arriver aux autres, ces inconsolateurs du chagrin, dont sont
inconsolables tous ceux qu’il a saisis.
On ne peut consoler personne, mais
on devrait pouvoir accompagner tout le monde.
L’amour est le pacte de deux
enfances qui ont manqué de tout, et s’unissent pour ne manquer de rien.
Les enfants qui s’aiment sont
marqués par le chagrin qui embue leurs yeux en regardant le rivage. La mer emportera
celui qu’ils se feront en étant scrutée par ceux qui en chercheront la légende,
une fois ces orphelins morts.
Le sang ne peut pas guérir le sang
et deux enfances unies ne peuvent se guérir par l’amour qu’elles échangent.
Le sang versé à partir de la
blessure peut se changer en larmes. Mais comment les larmes pourraient-eles
guérir des pleurs ?
La connaissance remplit une coupe d’ignorance
d’une substance plasmatiquement grasse de contenu organique. L’amour festif est
plastique. Mais l’amour issu de la blessure remplit un cœur qui pleure des larmes
qui voudraient le guérir.
L’amour n’arrive pas au bien qu’il
veut. L’amour est-il le dérivé du bien ou n’est-il qu’un dérivatif ? Le
bien existe-tt-il si l’amour n’est pas bon ?
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