vendredi 10 août 2018

Le pacte des larmes


On dit que la philosophie, ce n’est pas de déverser une coupe pleine de savoir dans une coupe vide d’ignorance, et que l’amour naît d’une blessure infligée par celui qui voulait que l’on tombe amoureux.

 

Dieu est-Il le Vulnérateur ? Sainte Thérèse d’Avila ne laisse planer aucun doute. Dieu est ce roi-Cupidon au sein duquel il faut pécher.

 

Mais comment le Vulnérateur pourrait-il être l’amour en étant la blessure à l’origine de l’amour ? Dieu S’est fait homme pour que l’Amour devienne Sang !

 

Et si l’amour est la rencontre de deux blessures, en versant le sang de l’une dans le sang de l’autre, l’amour est un pacte de sang. Et si les groupes sanguins des deux affinitaires électifs ne sont pas compatibles, le transfusé meurt du transfuge.

 

L’amour est une brèche.

 

Il faut souffrir pour commencer à s’ouvrir. L’expérience est intransmissible. L’empahtie et la compassion ne sont que des analogies de la souffrance méconnue des autres qu’on incorpore à la sienne que l’on n’a que trop embrassée. La compassion trop embrasse, mal étreint.

 

Le chagrin est une crue de lit sans délivrance, comme l’angoisse est une peur sans objet, qui cerne tous les dangers de ce qui pourrait arriver aux autres, ces inconsolateurs du chagrin, dont sont inconsolables tous ceux qu’il a saisis.

 

On ne peut consoler personne, mais on devrait pouvoir accompagner tout le monde.

 

L’amour est le pacte de deux enfances qui ont manqué de tout, et s’unissent pour ne manquer de rien.

 

Les enfants qui s’aiment sont marqués par le chagrin qui embue leurs yeux en regardant le rivage. La mer emportera celui qu’ils se feront en étant scrutée par ceux qui en chercheront la légende, une fois ces orphelins morts.

 

Le sang ne peut pas guérir le sang et deux enfances unies ne peuvent se guérir par l’amour qu’elles échangent.

 

Le sang versé à partir de la blessure peut se changer en larmes. Mais comment les larmes pourraient-eles guérir des pleurs ?

 

La connaissance remplit une coupe d’ignorance d’une substance plasmatiquement grasse de contenu organique. L’amour festif est plastique. Mais l’amour issu de la blessure remplit un cœur qui pleure des larmes qui voudraient le guérir. Car l’amour n’arrive pas au bien qu’il veut. Donc l’amour est-il bon ?

 

 



On dit que la philosophie, ce n’est pas de déverser une coupe pleine de savoir dans une coupe vide d’ignorance, et que l’amour naît d’une blessure infligée par celui qui voulait que l’on tombe amoureux.
 
Dieu est-Il ce vulnérateur ? Sainte Thérèse d’Avila ne laisse planer aucun doute. Dieu est ce roi-Cupidon au sein duquel il faut pécher.
 
Mais comment le Vulnérateur pourrait-il être l’amour en étant la blessure à l’origine de l’amour ? Dieu S’est fait homme pour que l’Amour devienne Sang !
 
Et si l’amour est la rencontre de deux blessures, en versant le sang de l’une dans le sang de l’autre, l’amour est un pacte de sang. Et si les groupes sanguins des deux affinitaires électifs ne sont pas compatibles, le transfusé meurt du transfuge.
 
L’amour est une brèche.
 
Il faut souffrir pour commencer à s’ouvrir. L’expérience est intransmissible. L’empahtie et la compassion ne sont que des analogies de la souffrance méconnue des autres qu’on incorpore à la sienne que l’on n’a que trop embrassée. La compassion trop embrasse, mal étreint.
 
Le chagrin est une crue de lit sans délivrance, comme l’angoisse est une peur sans objet, qui cerne tous les dangers de ce qui pourrait arriver aux autres, ces inconsolateurs du chagrin, dont sont inconsolables tous ceux qu’il a saisis.
 
On ne peut consoler personne, mais on devrait pouvoir accompagner tout le monde.
 
L’amour est le pacte de deux enfances qui ont manqué de tout, et s’unissent pour ne manquer de rien.
 
Les enfants qui s’aiment sont marqués par le chagrin qui embue leurs yeux en regardant le rivage. La mer emportera celui qu’ils se feront en étant scrutée par ceux qui en chercheront la légende, une fois ces orphelins morts.
 
Le sang ne peut pas guérir le sang et deux enfances unies ne peuvent se guérir par l’amour qu’elles échangent.
 
Le sang versé à partir de la blessure peut se changer en larmes. Mais comment les larmes pourraient-eles guérir des pleurs ?
 
La connaissance remplit une coupe d’ignorance d’une substance plasmatiquement grasse de contenu organique. L’amour festif est plastique. Mais l’amour issu de la blessure remplit un cœur qui pleure des larmes qui voudraient le guérir.
 
 
 
L’amour n’arrive pas au bien qu’il veut. L’amour est-il le dérivé du bien ou n’est-il qu’un dérivatif ? Le bien existe-tt-il si l’amour n’est pas bon ?
 
 

 

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