Et pourtant l’attente est notre tente
Certains
soirs les dieux abreuvé par notre espoir en redemandent
Ils
s’envirent à nos poèmes et le forment en hymnes
Alors
nous chantons en chœur céleste
Et nous
élevons à la hauteur du mot AMOUR
Aucune question ne paraît à la hauteur des étreintes
Que nous
nous offrons comme grappa en automne
Les fêtes
aux corbeilles débordantes nous chavirent
Noyant
nos anciens chagrins à la même altitude que l’écume
Les
doigts se précipitent sur le clavier pour entendre une musique
Inspirée
par toute autre chose que la vie ordinaire
Et je
fuis les romans pour rejoindre les montagnes de prières-
Destinées
de la grâce je vous rends hommage
J’ignorais
jusqu’à presque aujourd’hui la variété de graminées
Cueillies
au pied des trottoirs grandis en arbres :
La lune
parfois brille autrement que derrière les fenêtres
Car elle
est descendue jusqu’à l’enfant que je fus et demeuré
Alors je
reçois le conte tel qu’il se donne et le distribue en aurore boréale.
Pascal Payen-Appenzeller
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