mercredi 16 octobre 2024

Aurore boréale

Et  pourtant l’attente est notre tente

 

 

Certains soirs les dieux abreuvé par notre espoir en redemandent

Ils s’envirent à nos poèmes et le forment en hymnes

Alors nous chantons en chœur céleste

Et nous élevons à la hauteur du mot AMOUR

 

Aucune question  ne paraît à la hauteur des étreintes

Que nous nous offrons comme grappa en automne

Les fêtes aux corbeilles débordantes nous chavirent

Noyant nos anciens chagrins à la même altitude que l’écume

 

Les doigts se précipitent sur le clavier pour entendre une musique

Inspirée par toute autre chose que la vie ordinaire

Et je fuis les romans pour rejoindre les montagnes de prières-

Destinées de la grâce je vous rends hommage

 

J’ignorais jusqu’à presque aujourd’hui la variété de graminées

Cueillies au pied des trottoirs grandis en arbres :

La lune parfois brille autrement que derrière les fenêtres

Car elle est descendue jusqu’à l’enfant que je fus et demeuré

 

Alors je reçois le conte tel qu’il se donne et le distribue en aurore boréale.

 

 

 

 

                          Pascal Payen-Appenzeller

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