jeudi 19 janvier 2017

L'autre désir

A mon frère gilles, qui a écrit L’autre lumière Dans le Christ, ce n’est pas le feu qui n’existe pas, c’est le désir qui existe en se consommant sans nous consumer. C’est la consommation sans consomption du désir. Ce n’est pas l’enfer qui n’existe plus, mais le feu au carré d’exister sanss’éteindre. Ce n’est pas l’enfer qui existe, mais l’alliance de l’eau et du feu. Ce n’est pas l’amour qui prend feu, mais qui se convertit en feu. C’est le feu qui se convertit en brûlant et se consume sans nous consumer. C’est l’ardeur assumée par l’eau sans s’y dissoudre, qui vomit la tiédeur du liquide amniotique. C’est la tiédeur électrocutée dans l’eauqui la vomit, qui n’éteint pas le feu de la lumière divine. C’est l’amour de Dieu comme un feu qui prend l’eau, sans devenir liquide. C’est le mystère caché comme un trésor et non comme unsecret. C’est une vapeur sans gaze, plus solide que le mystico-gélatineux qui a subi la loi de l’entropie réfrigérante. C’est le principe d’innatalité qui précède dans le Verbe la croyance en l’immortalité. C’est l’âme qui a toujours existé dans le désir de Dieu, avant d’apprendre à ne pas mourir et à prendre vie. C’est l’ardeur du principe vital qui ne récuse pas le lait de la maternité. C’est le désir non carbonisé. Ce n’est pas la vie qui devient incorruptible d’avoir commencé dans le carbone, mais éternelle d’être principielle et venue en tête. C’est la vie venue en tête dans le principe et sans commencement, brûlée au cœur du Christ, buisson ardent. Ce n’est plus le feu qui ne s’éteint pas, c’est l’eau qui n’éteint pas le feu. Ce n’est plus le feu sans consomption, c’est la lumière sans extinction.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire